EN SAVOIR PLUS SUR LES ARTÈRES
"Docteur, j’ai mal aux jambes".
Douleurs dans les jambes par insuffisance artérielle : une cause souvent ignorée.
LA CIRCULATION SANGUINE
Le sang circule dans le corps par un système complexe de conduits que sont les vaisseaux sanguins.
Les veines contiennent le sang provenant des différents organes et le transportent vers le cœur. Les artères pulmonaires transportent le sang désoxygéné du cœur droit vers les poumons afin que les globules rouges se rechargent en oxygène.
Depuis les poumons, le sang oxygéné retourne au cœur gauche via les veines pulmonaires pour ensuite être expulsé dans le réseau artériel.
Les artères (sauf les artères pulmonaires) transportent donc le sang oxygéné nécessaire au fonctionnement des organes et des muscles.
Le système artériel est comme un réseau routier complexe, fait de routes de différentes importances, depuis les autoroutes jusqu’aux chemins de campagne.
Tout ce système est interconnecté et le sang peut emprunter plusieurs itinéraires pour aller d’un endroit à un autre.
ISCHÉMIE ET INSUFFISANCE ARTÉRIELLE
Comme sur nos routes, lorsqu’une« artère » principale est obstruée, tels des autos prenant les itinéraires « bis », les globules rouges empruntent des voies détournées pour apporter l’oxygène aux organes. Parfois, les artères sont bouchées de telle manière que les vaisseaux secondaires, appelés « artères collatérales », ne suffisent pas à combler le déficit en oxygène, l’organe ou le muscle atteint est alors « asphyxié », on dit qu’il est ischémié, le patient ressent une douleur à l’effort.
C’est « l’angine de poitrine » du cardiaque ou la « claudication intermittente » du patient souffrant des jambes.
La claudication intermittente des membres inférieurs affecte le patient dont la circulation artérielle est déficiente au niveau des membres inférieurs.
Au repos, le patient ne sent rien. Par contre, lorsqu’il marche, surtout en montée, les muscles des mollets manquent d’oxygène et sont douloureux après une certaine distance, ils sont littéralement « asphyxiés ».
Lorsque le malade s’arrête, la douleur disparaît, car les muscles peuvent « récupérer ».
On appelle cela « le syndrome du lèche vitrine », car le patient fait semblant de regarder les magasins en s’arrêtant …